Bujumbura – « J'ai souffert de l'onchocercose pendant longtemps. A un moment, je ne pouvais plus m'asseoir et je me grattais jusqu'à saigner. J'étais désespérée au point où un jour j'ai même prié Dieu pour mourir. Tout mon corps était plein de pus » raconte Tamari, 68 ans, se remémorant ces années de souffrance. Cette grand-mère de trois petits-enfants et mère de deux enfants, habitante de la province de Cibitoke au nord-ouest du Burundi, une région endémique de l'onchocercose.