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Le Malawi intensifie la riposte après la détection du poliovirus sauvage

Lilongwe – Les équipes d’intervention d’urgence contre la poliomyélite au Malawi intensifient la surveillance de la maladie et approfondissent les enquêtes après que le pays a détecté un cas de poliovirus sauvage – le premier du genre en Afrique depuis 2016. Les mesures prioritaires à prendre pour organiser une riposte efficace susceptible d’enrayer la propagation du virus et de protéger les enfants de son impact débilitant consistent notamment à déterminer l’ampleur du risque et à rechercher d’autres cas.

Au Sénégal, des efforts pour un diagnostic précoce du cancer

Dakar – Lorsqu’elle est perdue dans ses pensées, Asma* se remémore les longs trajets entre le domicile de ses parents à Mbour, une ville côtière à l’ouest du Sénégal et l’Hôpital Aristide Le Dantec à Dakar, où elle a été soignée d’une leucémie. Elle a fini par connaître le chemin par cœur. Diagnostiquée à 16 ans, elle a suivi un traitement intensif pendant trois longues années. S’en est suivie une période de surveillance de cinq ans pour détecter les potentielles rechutes qui mettraient sa vie en danger.

Pourquoi accorde-t-on si peu la priorité aux maladies tropicales négligées ?

Les maladies tropicales négligées touchent des millions de personnes en Afrique. Pourtant, les efforts d’éradication et d’atténuation des souffrances qu’elles causent reçoivent peu d’attention au niveau national. Le Professeur Nicholas Midzi, spécialiste de la chimiothérapie préventive des maladies tropicales négligées et directeur de l’Institut national de recherche pour la santé au Zimbabwe, analyse les facteurs qui contribuent à la faible priorité accordée à ces maladies et les moyens d’inverser la tendance.

Améliorer le traitement des maladies tropicales négligées

Le traitement préventif des maladies tropicales négligées a sauvé de nombreuses vies en Afrique. Cependant, des obstacles persistent dans la lutte contre ces maladies, qui touchent souvent des communautés démunies vivant dans des zones rurales, marquées par les conflits, ou difficiles d’accès. De plus, ces maladies sont quasiment absentes du Programme mondial d’action sanitaire. Le Dr Paul Emerson, Directeur de l’Initiative internationale contre le trachome, évoque les voies et moyens d’améliorer le traitement et d’appliquer les enseignements tirés pour mener une lutte efficace contre ces maladies.

Agir pour protéger les filles et les femmes contre la violence au Sénégal

Malgré la centaine de kilomètres qui les séparent, de Kaffrine à Sédhiou, Aïtta Kébé et Maimouna Tamba luttent pour la même cause. Elles sont toutes deux des ‘Bajenu Gox’. Une de leur mission est d’assurer à chaque fille et à chaque femme du Sénégal une vie exempte de toute forme de violence basée sur le genre (VBG).

Les défis liés à la prévention et aux soins du diabète en Afrique

L’Afrique devrait connaître la plus forte augmentation du nombre de cas de diabète dans le monde. Le nombre de personnes souffrant de cette maladie devrait atteindre 55 millions d’ici 2045, soit une hausse de 134 % par rapport à 2021. Le continent présente aussi le taux le plus élevé de personnes ignorant leur statut pour le diabète, avec un taux de 70 %.

En première ligne de la lutte contre le diabète au Sénégal

Le Sénégal, comment beaucoup de pays africains, supporte le fardeau de plus en plus pesant du diabète. Alors que des efforts sont entrepris pour améliorer la prévention, le soin et le traitement, la Professeure Maïmouna Ndour Mbaye, cheffe de l’unité de médecine interne à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et directrice du Centre national de lutte contre le diabète Marc Sankalé, relève que le renforcement du contrôle du diabète au Sénégal doit s’appuyer sur un programme national solide. La riposte doit impliquer tous les secteurs de la société, jusqu’aux individus qui jouent un rôle préventif crucial en adoptant des pratiques saines.