Accra, Ghana - Sefadzi Akorli, âgé de six mois et originaire d'Adaklu, dans la région de la Volta, fait partie des millions d'enfants ghanéens qui ont reçu ce mois-ci des doses de vaccin contre la variante 2 de la polio.
« Un patient est un patient », déclare le Dr Mahamadou Diawara. « Notre travail, c’est d’aller là où les gens sont et ont besoin d’aide sanitaire. »
Pour le Dr Diawara, chirurgien déployé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans l’extrême Est du Mali, ce dévouement à atteindre les patients où qu’ils se trouvent s'est étendu à de nombreuses personnes vivant dans des conditions de crise.
Comme beaucoup de travailleurs de la santé dans le Sahel, Mairama Baba Yadafa a été le témoin direct des effets multiples d'une crise humanitaire sans précédent qui s'est abattue sur la région : la sécheresse a aggravé la faim dans un contexte de privations et de souffrances croissantes vécues par des millions de personnes affectées par la violence armée.
Un dramatique accident de la circulation a marqué un tournant pour Mariama Issifu. C’est lors du traitement de ses blessures que l’enseignante de 37 ans a été diagnostiquée pour la première fois avec un trouble bipolaire.
Lorsqu’elle était enseignante de chimie, la Dre Gladys Mwiti constatait que les performances de ses élèves étaient médiocres. Elle découvrira plus tard que cette insuffisance des résultats scolaires tient en grande partie à un traumatisme non résolu dû à des facteurs tels que la pauvreté, la violence domestique et la maltraitance.
Gavi, l'Alliance du Vaccin, a joué un rôle essentiel en aidant les pays africains à avoir accès aux vaccins COVID-19 cruciaux pour sauver des vies. Elle a également soutenu les efforts nationaux pour maintenir les campagnes de vaccination contre d'autres maladies évitables par la vaccination pendant la pandémie.
Assise sur une natte entourée d’une quinzaine de femmes, dont la plupart avec des enfants de moins de 5 ans, Fatimetou Mohamed Salek Mbarek tient une séance de sensibilisation, dans la Gazra, quartier défavorisé et occupé illégalement, du Carrefour Adrar dans la banlieue de Nouakchott. Elle veut convaincre ses « sœurs et filles » de se faire vacciner contre la COVID-19. Maman Fati, comme elle se fait appeler, écoute la petite assemblée exprimer ses craintes.
« Le vaccin à tout prix pour survivre face à la pandémie de COVID-19 », tel est le crédo de Justine Rasoanindrina, Agent communautaire dans le district de Ambatondrazaka, à plus de 270 km de la capitale Antananarivo.
En 2018, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en place avec le Ministère de la Santé de la République démocratique du Congo un programme de soins et de suivi des personnes guéries de la maladie à virus Ebola.
In her small office at University Clinics of Kinshasa, nurse Agnès Bisilwala has her eyes trained on a row of large gas cylinders. “In the past, three or four days could go by without enough medical oxygen for our COVID-19 patients in intensive care,” she says. “Many of them were unable to maintain their oxygenation and succumbed to the virus.”