Feature Stories

Au Malawi, accroître l’équité en matière de prévention du paludisme par la vaccinati...

Clara Magalasi, qui vit dans un village situé près de Lilongwe, la capitale du Malawi, s’est réveillée sous un ciel gris et terne qui annonçait la pluie. La météo ne l’a pas empêchée de marcher quatre kilomètres jusqu’au centre de santé de Chileka. Sa fille Grace Butawo, qui vient d’avoir 22 mois, devait recevoir sa quatrième et dernière dose du vaccin antipaludique RTS,S. Clara explique qu’elle connaissait la date à laquelle sa fille devait recevoir la dernière dose du vaccin car elle en connaît les avantages.

Remettre la prévention du paludisme sur de bons rails

Au cours des deux dernières décennies, le monde a réalisé des progrès importants dans la réduction du nombre de cas et de décès dus au paludisme. Cependant, le rythme des progrès est resté au point mort dans de nombreux pays africains où le fardeau du paludisme est le plus important. Les cas de paludisme dans le monde ont baissé de 29 % entre 2000 et 2019, mais seulement de 2 % entre 2015 et 2019, tandis que les décès ont baissé de 15 % entre 2015 et 2019 contre 60 % entre 2000 et 2019. Le Prof. Francis Omaswa, directeur exécutif du Centre africain pour la santé mondiale et la transformation sociale, explique ce qui doit être fait pour remettre la lutte contre le paludisme sur de bons rails.

A Gouécké, les leaders religieux incontournables dans la riposte à Ebola.

« Quatre de mes frères et cousins sont morts d’Ebola en 2015, donc je sais dans quoi je m’engage. » A l’entrée de la mosquée de Gouécké, une localité située dans le sud-est de la Guinée, près du Liberia, El hadj Moussa Soumahoro a la mine grave. Il vient tout juste d’achever son prêche matinal par une tirade sur Ebola et l’importance de la vaccination. Les fidèles s’éparpillent en se saluant à distance, sans se toucher. Une station de lavage des mains a été installée à l’entrée de la mosquée, comme devant tous les lieux de culte.

Une agente de santé virtuelle pour aider à arrêter de fumer

Un service de conseil numérique pour aider à arrêter de fumer pendant la pandémie de COVID-19 a été lancé par l'OMS. Arrêter de fumer est plus important que jamais car les preuves révèlent que les fumeurs sont plus susceptibles que les non-fumeurs d'avoir des conséquences graves de la COVID-19.

La surveillance communautaire, un élément central de la lutte contre l'épidémie d'Eb...

Quelques jours après avoir référé un malade à l’hôpital régional, Dr Emmanuel Goépogui, un médecin généraliste à la tête d’une clinique privée dans la commune urbaine de N’Zérékoré, dans le sud-est de la Guinée, a reçu la visite d’une équipe de la surveillance communautaire. « Ils sont venus m’informer que mon patient avait été testé positif à la maladie à virus Ebola et que j’étais un contact direct. » Le Dr Goépogui a finalement été testé négatif. « Puis, j’ai été vacciné avec tous les membres de ma famille qui vivent avec moi. Après 21 jours de suivi, on m’a dit que j’étais indemne. »

Le séquençage génomique dans la riposte à Ebola

Des études montrent que le virus Ebola peut persister dans les fluides corporels – comme le sperme ou le lait maternel – des survivants pendant des mois. La récente réapparition d'Ebola en Guinée et en République démocratique du Congo est liée à des fluides corporels de survivants.

Une lutte de longue haleine contre une mouche pas comme les autres

Koulobin Coulibaly ne se lasse pas de relater comment sa vie a failli basculer il y a un peu plus de 20 ans. Habitant de Bonon, à environ 345km d’Abidjan, il menait une vie paisible entouré de sa femme et de ses cinq enfants. Son quotidien, toujours le même, tournait autour de ses activités au champ et des affaires familiales qu’il tentait de gérer du mieux qu’il pouvait.

Le personnel de santé nigérian reçoit les premiers vaccins anti-COVID-19

Abuja, 15 mars 2021 – Après que Yunusa Thairu est devenu l’un des premiers bénéficiaires du vaccin contre la COVID-19, sa mère a reçu un SMS l’informant que son fils a été vacciné et que quelque chose lui était arrivé.

« Elle était super inquiète et m’a appelé », se souvient le médecin. « J’ai dû conduire jusqu’à chez elle pour la voir et lui assurer que j’allais bien, qu’il n’y avait pas de problème avec la prise du vaccin. En me voyant en bonne santé, elle a accepté d’être vaccinée lorsque le vaccin sera disponible. »

Quelle est la capacité de production de vaccins de l’Afrique?

Accra, 18 mars 2021 – La vaccination contre la COVID-19 en Afrique s’accélère, avec plus de 7 millions de doses administrées jusqu’à présent. Cependant, le continent a reçu les vaccins plus tard que d’autres régions du monde et en quantités limitées. Quelques semaines après avoir lancé les campagnes de vaccination, certains pays ont presque utilisé toutes leurs réserves initiales. Le professeur William Ampofo, président de l’Initiative pour la fabrication de vaccins en Afrique, répond à nos questions sur la fabrication de vaccins en Afrique.