Feature Stories

En quête de la phase finale : déploiement d’un nouveau vaccin contre la poliomyélite...

En novembre 2020, le nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (VPOn2) est devenu le premier vaccin à recevoir l’autorisation d’utilisation d’urgence de l’OMS. Depuis lors, ce vaccin a été déployé en vue d’une utilisation initiale limitée dans les pays pour lutter contre le poliovirus dérivé d’une souche vaccinale. Le Dr Richelot Ayangma, médecin et point focal pour le VPOn2 au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, explique le rôle essentiel du vaccin dans l’élimination de toutes les formes de poliomyélite et ce que les pays doivent faire pour garantir l’efficacité des campagnes de vaccination.

En Ouganda, une initiative à base communautaire pour aider les patients atteints du ...

Margaret était submergée par la dépression et accablée par la stigmatisation. Enceinte, sa lutte pour vivre avec le VIH lui laissait peu de goût à la vie, au point d’envisager la mort. « Je m’enfermais à la maison tous les jours. Je voulais tuer mon enfant et me tuer parce que je pensais que je ne servais plus à rien dans cette vie et je ne voulais pas que mon enfant souffre comme moi », dit-elle. 

Comment le Nigéria lutte contre les variants de la COVID-19

Plus la COVID-19 continue de se propager et plus élevées sont les chances que de nouveaux variants fassent leur apparition. En effet, depuis le début de la pandémie, quatre variants préoccupants ont été répertoriés, le variant Delta – identifié pour la première fois en Inde – étant en ce moment le plus transmissible et le variant dominant dans de nombreux pays. Au Nigéria, le Dr Chikwe Ihekweazu, Directeur général du Centre de contrôle des maladies du Nigéria (Nigeria Center for Disease Control), explique comment le pays riposte à la pandémie depuis l’apparition des variants plus infectieux.

Pourquoi le séquençage génomique est essentiel à la riposte à la COVID-19

En décembre 2020, l’Afrique du Sud a détecté le variant Bêta et en mai le variant Delta grâce à une surveillance génomique rigoureuse. Le professeur Tulio De Oliveira, un bio-informaticien de renom qui a identifié le variant Bêta, explique le caractère essentiel du séquençage génomique. Le professeur De Oliveira dirige la plateforme d’innovation en recherche et de séquençage dans le KwaZulu-Natal (KRISP) et le Centre pour la riposte aux épidémies et l’innovation (CERI) basé en Afrique du Sud.

Intensification du séquençage génomique en Afrique

La pandémie de COVID-19 a eu des conséquences catastrophiques sur les vies et les moyens de subsistance, mais elle a aussi stimulé la recherche scientifique qui a permis au monde d’avoir des vaccins en un temps record, en plaçant le séquençage génomique au centre de la riposte.

Découvrez l’équipe de l'OMS Afrique : Dr Carolina Leite, Conseillère pour le contrôl...

Médecin, titulaire d’un master en santé publique et dotée de plus de 20 années d’expérience, la Dre Carolina Leite a piloté le programme de lutte contre le paludisme et les maladies à transmission hydrique à Cabo Verde. Avant de rejoindre l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 2009, elle a aussi été responsable de la prise en charge des patients, des dossiers médicaux et des statistiques à l’Hôpital central Agostinho Neto de Praia.

En Guinée, la flambée de maladie à virus Marburg a été rapidement endiguée

Lorsqu’un homme de Téméssadou M’Boket, un village dans la zone forestière de la Guinée, est décédé début août après avoir souffert de fièvre, de maux de tête et d’hémorragie, une équipe d’investigation a rapidement été déployée sur place. En quelques heures, une analyse en laboratoire a révélé qu’il était atteint de la maladie à virus Marburg, une maladie de la même famille qu’Ebola, dont une épidémie s’était terminée moins de deux mois plus tôt dans le pays.