Feature Stories

L’OMS appuie le Niger pour maîtriser l'épidémie de diphtérie

Niamey – Mariam, mère de 5 enfants résidant à Kantché, une commune rurale de la région de Zinder dans le Sud du Niger, se souvient de la dure période quelle a connue plus tôt cette année, lorsque deux de ses cinq enfants ont été hospitalisés en même temps. « D’abord c’était mon fils de neuf ans qui est revenu à la maison avec une forte toux, se plaignant de maux de gorge. Il toussait toute la nuit et ça allait en empirant.

Élaborer des stratégies pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens en Gambi...

Banjul – Il y a deux ans, la Gambie a entrepris une analyse afin d’optimiser sa capacité à combattre la menace posée par la résistance aux antimicrobiens. Cette analyse, première du genre dans le pays, a mis en lumière une augmentation de la tuberculose multirésistante et une résistance croissante des agents pathogènes aux antibiotiques fréquemment prescrits. Babanding Sabally, en sa qualité de directeur des services pharmaceutiques nationaux au sein du Ministère de la santé, présente les initiatives prises pour résoudre cette question de santé publique.

Les services de santé d’urgence apportent leur assistance aux retournés du Soudan du...

Juba ‒ Aboja Malual Chol réside actuellement dans un centre de transit, accueillant les retournés Sud-Soudanais ayant fui le conflit au Soudan voisin. Les conditions de vie sont difficiles pour les 6000 résidents de ce centre situé près de l’aéroport de Palouch, dans le comté de Melut, au nord du Soudan du Sud, qui attendent de pouvoir se déplacer vers d’autres régions du pays.

Lutte contre la résistance aux antimicrobiens au Ghana

Accra ‒ Le décès de sa mère il y a six ans a été un réveil douloureux pour Saviour Yevutsey. « Ce qui a commencé par une simple toux a entraîné un diagnostic de pneumonie », se souvient-il. « Après l’administration de plusieurs médicaments sans que son état ne s’améliore, ma mère a été orientée vers un autre hôpital de district, puis vers l’hôpital universitaire, pour y recevoir un traitement approfondi. » 

Les experts intensifient les efforts contre le diabète dans la Région africaine

Brazzaville – En juin 2021, au plus fort de la pandémie de COVID-19, Emmanuella Selasi Hormenoo, une étudiante ghanéenne de 18 ans, se trouvait au seuil de la mort. « Au départ, les médecins envisageaient la possibilité que je sois atteinte de la COVID-19, mais les résultats des tests se sont constamment révélés négatifs. Pendant que je recevais l’une des transfusions sanguines auxquelles j’ai dû me soumettre, j’ai fait un arrêt cardiaque et je suis retombé dans un autre coma ».

Mali : retrouver une vie normale grâce à la chirurgie

Bamako – Depuis cinq ans Abdel*, 48 ans, traîne « un petit ballon » entre ses jambes, limitant ses mouvements et l’exposant à des railleries dans son quartier situé dans la banlieue nord de Bamako. « Je souffrais d’hydrocèle, avec un inconfort à me présenter en public. Les gens me regardaient de façon bizarre, j’avais honte et ma famille était discriminée aussi », raconte Abdel, assis sur un banc dans l’hôpital le Luxembourg de Bamako. 

Côte d’Ivoire : des soins appropriés en santé mentale dans des camps de prière

Bouaké – En Côte d’Ivoire, les croyances populaires associent les maladies mentales à des phénomènes paranormaux ou à des manifestations spirituelles. Des camps de prière établis par des pasteurs proposent une prise en charge aux sujets atteints de troubles mentaux ainsi qu’à leurs familles. Dans ces camps, les « soins » dispensés ne sont pas appropriés au regard des normes et protocoles des services de santé mentale. 

Accroître et améliorer les soins de santé mentale au Ghana

Accra – Diana Adom*, âgée de 54 ans, a été diagnostiquée schizophrène il y a huit ans. Ce trouble mental a profondément perturbé sa vie jusqu’à ce qu’elle puisse enfin recevoir les soins nécessaires, notamment les médicaments qui l’ont mise sur la voie de la guérison.

Élargir l’accès aux soins de l’hypertension au Burkina Faso

Ouagadougou – Adama Domdasse pouvait à peine marcher. Son côté gauche était paralysé, et il devait s’appuyer sur une canne pour se déplacer. « Grâce au soutien et au traitement que j’ai reçu pour gérer l’hypertension, je peux désormais marcher sans assistance. Je peux même parcourir plusieurs kilomètres à vélo », dit-il.

Les centres de santé communautaires, piliers de la lutte contre les maladies non tra...

Tingolé – « J’avais des vertiges, des maux de tête et j’étais très stressé », se souvient Adama Thiero, 63 ans, enseignant à Tingolé, à une centaine de kilomètres de Bamako. Diagnostiqué de l’hypertension artérielle en 2010, Adama suivait un traitement qui ne lui donnait pas une totale satisfaction et empiétait sur son travail. « Je prenais régulièrement des médicaments mais je n’allais pas bien comme je le voulais. Mon état de santé impactait mon travail et souvent, je venais en retard en classe. »