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Le gouvernement du Niger, avec l'appui de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de ses partenaires, a mené à bien une campagne de vaccination orale contre le choléra (VCO) pour protéger plus de 152 000 personnes à haut risque.  

Sous la présidence du Ministère de la Santé Publique, le Groupe Technique consultatif (GTC), communément appelé TAG, son acronyme en langue anglaise pour l’éradication de la poliomyélite dans le bassin du lac Tchad tient, du 04 au 06 décembre 2018, sa 3ème réunion au Tchad. Cette rencontre se tient à un moment où le contexte épidémiologique reste préoccupante dans le Bassin du Lac Tchad car deux pays riverains de cette sous-région ont connu encore en 2018 des flambées épidémiques dues au virus dérivés circulant de type 2 respectivement au Niger avec 8 cas et au Nigéria avec 27 cas.

Pendant seize ans, Martin à échappé à la mort. Aujourd’hui il s’appelle le phœnix, fêtant la vie malgré – ou peut être à cause de – sa séropositivité. A l’âge de 24 ans, ce jeune homme a déjà survécu à plus de malheurs que la plupart de nous voyons dans une vie entière.

En 1988, Asunta Wagura, originaire de Nairobi, a appris qu’elle était séropositive. A cette époque-là un tel diagnostique était considéré comme une peine de mort. Rejetée par son entourage, Asunta s’est trouvée à la rue avec rien. Elle s’est décidée d’ aider d’autres personnes qui se trouvaient dans la même situation, et avec plusieurs amis elle a créé l’association KENWA (Kenyan Network of Women with AIDS).

Thierry Maba avait un plan. C’était 1991 et Thierry quitterait son pays natal, le Congo, pour faire ses études en Algérie. Partie intégrale de son dossier, Thierry a fait faire une prise de sang et n’y pensait plus. Mais quand l’examen a révélé qu’il était séropositif, l’université a annulé sa bourse et subitement, à l’âge de 19 ans, Thierry n’avait plus de plan.

Moïse "Supercharger" Nsubuga, musicien et animateur radio en Ouganda, vit avec le VIH depuis 1994. "J'ai vécu dans le déni pendant quatre ans et je ne voulais pas qu'on sache que j'avais le VIH ", dit-il. Il souligne qu'étant donné la nature de son travail, admettre son statut signifiait risquer de perdre son public et d'être stigmatisé. "Cependant, vivre dans le déni ne m'a pas aidé du tout. Je suis tombé malade, je suis devenu faible, j'ai perdu du poids et je pouvais à peine travailler ", dit-il.