Feature Stories

Le recours aux traitements non éprouvés contre la COVID-19

La flambée pandémique de la COVID-19 a entraîné de nombreuses difficultés en matière de traitement, notamment l’utilisation de thérapies non éprouvées. La Professeure Lucille Blumberg, directrice adjointe de l’Institut sud-africain des maladies transmissibles (South African National Institute for Communicable Diseases), aborde ici les causes, les risques et la manière de s’attaquer aux traitements non éprouvés contre la COVID-19.

Ebola : plus de guérisons grâce à des soins « révolutionnés »

Spécialiste des maladies tropicales et membre de l’Organisation mondiale de la Santé, Marta Lado a participé à l’élaboration et à la mise en place de nouvelles normes de prise en charge des patients malades d’Ebola. En mission en Guinée, elle raconte comment le taux de guérison est passé de 50 % à 70 %.

Enseignements tirés du déploiement des vaccins contre la COVID-19 en Afrique

Au regard du déploiement actuel des vaccins contre la COVID-19 dans 47 pays africains et de l’administration de plus de 17 millions de doses sur le continent, les premiers résultats de la plus grande campagne de vaccination de l’histoire de l’Afrique sont porteurs d’espoir, d’inspiration et recèlent des enseignements certes précoces mais essentiels. Dans le document présent, nous mettons en exergue les principaux enseignements tirés des pays qui ont réalisé d’importants progrès, notamment l’Angola, le Ghana, Maurice et le Rwanda.

Remettre la prévention du paludisme sur de bons rails

Au cours des deux dernières décennies, le monde a réalisé des progrès importants dans la réduction du nombre de cas et de décès dus au paludisme. Cependant, le rythme des progrès est resté au point mort dans de nombreux pays africains où le fardeau du paludisme est le plus important. Les cas de paludisme dans le monde ont baissé de 29 % entre 2000 et 2019, mais seulement de 2 % entre 2015 et 2019, tandis que les décès ont baissé de 15 % entre 2015 et 2019 contre 60 % entre 2000 et 2019. Le Prof. Francis Omaswa, directeur exécutif du Centre africain pour la santé mondiale et la transformation sociale, explique ce qui doit être fait pour remettre la lutte contre le paludisme sur de bons rails.

Cabo Verde atteint l’objectif « Zéro transmission locale du paludisme »

Cabo Verde n’a pas notifié le moindre cas de transmission locale du paludisme en trois années consécutives – à la date du 1er janvier 2021 – remplissant ainsi les conditions d’éligibilité requises pour soumettre une demande de certification de l’élimination du paludisme auprès de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Au Malawi, accroître l’équité en matière de prévention du paludisme par la vaccinati...

Clara Magalasi, qui vit dans un village situé près de Lilongwe, la capitale du Malawi, s’est réveillée sous un ciel gris et terne qui annonçait la pluie. La météo ne l’a pas empêchée de marcher quatre kilomètres jusqu’au centre de santé de Chileka. Sa fille Grace Butawo, qui vient d’avoir 22 mois, devait recevoir sa quatrième et dernière dose du vaccin antipaludique RTS,S. Clara explique qu’elle connaissait la date à laquelle sa fille devait recevoir la dernière dose du vaccin car elle en connaît les avantages.

A Gouécké, les leaders religieux incontournables dans la riposte à Ebola.

« Quatre de mes frères et cousins sont morts d’Ebola en 2015, donc je sais dans quoi je m’engage. » A l’entrée de la mosquée de Gouécké, une localité située dans le sud-est de la Guinée, près du Liberia, El hadj Moussa Soumahoro a la mine grave. Il vient tout juste d’achever son prêche matinal par une tirade sur Ebola et l’importance de la vaccination. Les fidèles s’éparpillent en se saluant à distance, sans se toucher. Une station de lavage des mains a été installée à l’entrée de la mosquée, comme devant tous les lieux de culte.

Une agente de santé virtuelle pour aider à arrêter de fumer

Un service de conseil numérique pour aider à arrêter de fumer pendant la pandémie de COVID-19 a été lancé par l'OMS. Arrêter de fumer est plus important que jamais car les preuves révèlent que les fumeurs sont plus susceptibles que les non-fumeurs d'avoir des conséquences graves de la COVID-19.

Le séquençage génomique dans la riposte à Ebola

Des études montrent que le virus Ebola peut persister dans les fluides corporels – comme le sperme ou le lait maternel – des survivants pendant des mois. La récente réapparition d'Ebola en Guinée et en République démocratique du Congo est liée à des fluides corporels de survivants.