Burundi News

Sous la coordination du Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, à travers la supervision de la Direction Générale en charge de l’Offre des soins (DGOSA) et l’Institut National de Santé Publique (INSP), la formation concernait une cohorte de 25 unités de prestataires composées chacune d’un médecin généraliste, d’un technicien anesthésiste et un infirmier de bloc, répartis dans 5 sites de formation provenant de 25 hôpitaux de district.

La santé est un droit inaliénable pour tout être humain.  Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’accès universel aux soins de santé est un droit fondamental pour tout être humain. En effet, la Couverture Sanitaire Universelle signifie que toutes les personnes et toutes les communautés bénéficient des services de santé dont elles ont besoin sans se heurter à des difficultés financières.

Le tabac fait des ravages dans le monde. En effet selon l’OMS, près de six millions de personnes meurent chaque année des méfaits du tabac. C’est l’une des premières causes évitables de morbidité et de mortalité dans le monde. Si aucune mesure n’est prise pour endiguer l’épidémie de tabagisme, le nombre annuel de décès dus au tabac dans le monde pourrait atteindre 8 millions d’ici 2030 dont 70% surviendraient dans les pays en voie de développement. Pire, si la tendance actuelle se poursuit la consommation de tabac devrait doubler en Afrique d’ici douze ans.

Selon les données de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) de 2017, seule source d’information disponible jusqu’à présent sur la situation du tabagisme au Burundi, la quasi-totalité des femmes et des hommes ne fumerait pas du tabac (respectivement 99% et 89%). 
De 2010 à 2016-2017, la proportion des non-fumeurs aurait augmenté aussi bien chez les femmes que chez les hommes de 15 -49 ans, passant respectivement de 90% à 99% chez les femmes et de 82% à 89% chez les hommes.

Depuis 2005, le Burundi organise une campagne annuelle à travers la stratégie « Traitement à l’Ivermective sous Directives Communautaires (TIDC) dans le cadre de la lutte contre les maladies tropicales négligées dont l’onchocercose, avec le but de venir à bout de ces pathologies qui créent encore beaucoup de dommages pour les populations.Cette pratique consiste à une administration de masse des médicaments spécifiques (Mectizan et Albendazole). 

Améliorer la santé des femmes en réduisant la prévalence des cancers du col, du sein et la drépanocytose. C’est le but visé par le ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, à travers l’atelier de sensibilisation tenu à l’Institut National de Santé Publique de Bujumbura le 8 avril 2022.

Evaluer la mise en œuvre du plan de riposte à la COVID-19 pour mieux faire face à cette pandémie et améliorer la santé de la population burundaise. Telle est la tâche à laquelle s’attèlent depuis ce 22 Mars 2022 à Bugarama cadres du Ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida, délégués des institutions partenaires dont l’OMS.

Le Burundi est classé 1er parmi les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre en termes de performances réalisées dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA/IST. C’est ce qui ressort du Rapport Final de la Revue du Plan National de lutte contre le Sida, présenté le 15 Mars 2022 au King’s Conférence Center de Bujumbura, sous le haut patronage de la Ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, Dr Sylvie NZEYIMANA. 

C’est au cours d’un atelier tenu le 9 Mars 2022 à l’Hôtel Royal Palace de Bujumbura sous la présidence de la Ministre de la Santé publique et de la lutte contre le Sida, Dr Sylvie NZEYIMANA, entourée pour la circonstance des Représentants des Institutions partenaires comme UNICEF, BANQUE MONDIALE, FONDS MONDIAL, OIM, USAID, UNION AFRICAINE, MSF et OMS.