Infographics

Viral Facts Afrique, la toute première initiative africaine pour lutter contre la désinformation en ligne dans le domaine de la santé, a été lancée aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avec un réseau d’organisations de vérification des faits et d’organismes de santé publique de premier plan.

C’est au cours d’une cérémonie fort simple mais empreinte de solennité que Dr Mamoudou HAROUNA DJINGAREY, Représentant Résident Ad Interim de l’OMS au Bénin a remis au Dr Sosa Edmond GBEDO, Coordonnateur Adjoint du PNLH 2166 registres de rapports de collecte de données sur les hépatites virales au Bénin. Il s’agit d’outils de collecte de données destinées à la surveillance épidémiologique des hépatites virales B et C au Bénin. En effet au Bénin et dans le monde en général, les hépatites constituent un véritable problème de santé publique. L’hépatite virale est une inflammation du foie provoquée par l’un des cinq types de virus A, B, C, D et E. Tous ces virus peuvent déterminer une infection aiguë du foie, asymptomatique dans plus de 80 % des cas. Les infections par les virus de l’hépatite B (VHB) et C (VHC) se singularisent par la possibilité de passage à la chronicité, avec le risque d’évolution vers des complications, (la cirrhose et le cancer du foie) qui sont les causes habituelles de décès. Ces maladies sont pourtant évitables.

Le gouvernement du Bénin a lancé officiellement, ce 29 Mars 2021, la campagne de vaccination COVID-19. La cérémonie de lancement a été présidée par deux Ministres du Gouvernement, le Ministre de la Santé et la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance. Du côté des Nations Unies, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin qui a honoré de sa présence ce lancement était accompagné de la Représentante Résidente de l’UNICEF et du Représentant Résident par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). A l’issue de la cérémonie officielle, le Ministre de la santé, Pr Benjamin Hounkpatin a été le premier à recevoir sa première dose de vaccin AstraZeneca/Oxford (SII/COVISHIELD™) contre la COVID-19. Il a été suivi de tous les officiels du côté du Gouvernement et des Nations Unies.

L’Afrique a besoin d’urgence de doses supplémentaires de vaccin contre la COVID-19, car le rythme des approvisionnements commence à ralentir et les premiers lots reçus sont quasiment épuisés dans certains pays. À ce jour, 7,7 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 ont été administrées sur le continent, principalement à des groupes de population à haut risque.

La Côte d'Ivoire a réussi à éliminer la trypanosomiase humaine africaine, également connue sous le nom de « maladie du sommeil », en tant que problème de santé publique, devenant ainsi le deuxième pays africain après le Togo à recevoir la validation de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le 24 mars de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale contre la tuberculose. La 26ème édition a été commémorée au plan national au Centre national hospitalier universitaire de pneumo-phtisiologie Lazaret à Cotonou sous le thème : « L’horloge tourne, Le temps presse. Il faut agir vite pour atteindre les objectifs de lutte contre la tuberculose ». A deux ans de l’échéance des engagements pris par les chefs d'État pour mettre fin à la tuberculose d’ici 2022 lors de la toute première réunion de haut niveau des Nations Unies tenue en Septembre 2018 à Genève, il y a urgence à accélérer les efforts de riposte qui sont ralentis par la pandémie de la COVID-19.

Pour des raisons de sécurité en lien avec les mesures de prévention contre la Covid-19, les autorités comoriennes ont limité l’évènement à un point de presse conjoint entre la Ministre de la Santé et le Représentant de l’OMS. Au milieu de la journée, une session de café-presse restreinte a ensuite été animée par le Coordinateur national du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), assisté par ses collègues et le chargé de programme Tuberculose du Bureau de l’OMS Dr Nassuri Ahamada