Célébration de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

Célébration de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

Le système des Nations Unies en Mauritanie en première ligne

E Ministre de la Santé ET Vice-Président du Comité National de Lutte contre le SIDA SEM Ba Housseinou Hamady, a présidé la cérémonie de lancement des festivités marquant la Journée Mondiale de Lutte contre le SIDA le jeudi 1ier décembre 2012 au Stade de la Sebkha à Nouakchott. C’était en présence du Ministre des Affaires Islamiques et de l’Enseignement Originel, de la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies, du représentant de l’OMS, de l’UNFPA, du coordinateur de l’ONUSIDA, du Wali de Nouakchott, du Président de la Communauté Urbaine de Nouakchott, la Secrétaire Exécutive du CNLS et d’un parterre de hauts cadres du Ministère de la Santé.

Prenant la parole à cette occasion, le ministre de la santé a indiqué que la lutte contre le Sida constitue une priorité pour les hautes autorités du pays car, a-t-il dit, la pandémie tue sans distinction, déstructure les familles et l'économie nationale.

Il a ajouté que cette journée doit nous rappeler l'ampleur des défis auxquels, nous sommes confrontés, ce qui nécessite de redoubler d'effort surtout en ce qui concerne notre engagement par rapport à la déclaration mondiale adoptée par notre pays et par rapport à l'accès universel de tous à la prévention, au traitement et à la prise en charge.

Le ministre a, enfin, rassuré les citoyens vivant avec le VIH/SIDA que l'Etat continuera à assurer leur prise en charge globale et à les protéger contre toute stigmatisation ou discrimination.

Mme Coumba Mar Gadio, Coordinatrice Résidente du système des nations unies en Mauritanie a lu le message du secrétaire général de l'organisation mondiale à l'occasion de cette journée.

Dans son message, M. Ban Ki Moon a indiqué que "l'objectif du millénaire pour le développement en matière de lutte contre le Sida est clair: mettre fin à l'épidémie et inverser la tendance d'ici à 2015", ajoutant que "grâce aux efforts résolus des gouvernements et de la société civile, le succès est en vue. Il a également souligné que le rapport de 2012 de la journée mondiale de lutte contre le Sida, établi par le programme commun des nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), montre que des progrès réels ont été enregistrés ces deux dernières années dans la prévention et le traitement du VIF/SIDA.

Dans un message qui a été distribué à cette occasion le Dr. Sambo Luis Gomes, Directeur Régional de l’OMS pour l’Afrique, a indiqué que le SIDA constitue un problème de santé publique en Afrique. « En effet, a-t-il dit, plus de 22 millions de personnes vivent avec le VIH en Afrique subsaharienne, pour plus de la moitié des femmes. La Région africaine abrite plus de 75 % des femmes et 85 % des enfants vivant avec le VIH dans le monde. La mortalité liée au VIH/sida, extrêmement forte dans cette Région, a largement contribué à la réduction de l’espérance de vie, avec de graves conséquences sociales et économiques ». Il a souligné après avoir cité les mesures de riposte contre cette pandémie en Afrique que « ces efforts ont permis de réduire le nombre de nouvelles infections à VIH dans 22 pays de la Région africaine de l’OMS. En 2011, près de 6,2 millions de personnes ont reçu un traitement, contre 100 000 personnes uniquement en 2003. L’élargissement de l’accès au traitement du VIH a réduit le nombre de personnes décédant des suites de causes liées au sida. Selon des estimations, le nombre de personnes décédées de suites de causes liées au sida a diminué de 500 000 en Afrique subsaharienne en 2011, par rapport au chiffre de 2005, soit une réduction de 31 % du taux de mortalité attribuable à cette maladie ».

Le Dr. Sambo a lancé un appel aux travailleurs sanitaires et au pays en ces termes : « J’invite par conséquent tous les agents de santé, à tous les niveaux, à exploiter toutes les opportunités qui se présentent pour conseiller les populations et les encourager à se faire dépister. L’intensification du dépistage du sida est particulièrement importante car, selon des estimations, seul un quart des adultes vivant avec le VIH connaît son statut sérologique.

Je lance également un appel aux pays pour qu’ils unissent leurs efforts et mobilisent des ressources internes viables en plus du financement international, qu’ils harmonisent les politiques de réglementation des médicaments entre les pays et les sous-régions, et qu’ils renforcent les capacités nationales et régionales de production de médicaments de qualité. Travaillons ensemble vers une Afrique sans décès lié au sida. C’est notre responsabilité individuelle et collective ».

Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, secrétaire général adjoint des Nations Unies, M. Michel Sidibé a également diffusé un message dans lequel, il souligné que "nous sommes passés de la détresse à l'espoir et beaucoup moins de personnes meurent aujourd'hui du sida ».

Mme Ball, représente des Personnes vivant avec le VIH a prononcé un discours émouvant dans lequel elle a remercié les autorités religieuses, le gouvernement et les partenaires pour leur appui et soutien avant de lancer un appel aux jeunes pour qu’ils luttent contre le SIDA et pour qu’ils contribuent à la lutte contre la discrimination et pour qu’ils se dépistent.

Il faut noter qu’une ONG a ouvert un centre mobile de dépistage qui a été visité par les officiels avant d’être ouvert au public.

D’autres parts un match de football et un concert ont été organisés à cette occasion.

Célébration de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

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