Guinea News

La vaccination des personnes à haut risque contre Ebola a commencé aujourd’hui en Guinée, alors que la réponse d'urgence a été renforcée afin d’éviter la propagation du virus qui est réapparu dans le pays il y a un peu plus d’une semaine, pour la première fois depuis 2016.

Alors que les efforts s'intensifient pour lutter rapidement contre les nouvelles épidémies d'Ebola en Guinée et en République démocratique du Congo (RDC), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) déploie des équipes d'experts pour appuyer les autorités nationales dans leurs efforts visant à accélérer la riposte et à éviter des infections à grande échelle.

Health authorities in Guinea today declared an outbreak of Ebola in the rural community of Gouéké in N’Zerekore prefecture after three Ebola cases were confirmed by the national laboratory, marking the first time the disease has been reported in the country since an outbreak ended in 2016.

Le relâchement des gestes barrières en pleine pandémie de COVID-19 constitue un risque majeur pour la santé et la vie de la population dans un contexte où les cas de contamination à la maladie sont en hausse. Pour booster la riposte et s’assurer du maintien des mesures de santé publique essentielles face à la COVID-19, le gouvernement, appuyé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les ONG locales, a organisé une vaste campagne de sensibilisation à travers le pays. Cette campagne avait deux composantes majeures à savoir la diffusion d’émissions de sensibilisation dans les radios rurales et communautaires et l’organisation de campagnes sonorisées dans les quartiers et lieux publics.

Des dizaines de lits vides dans une salle habituellement pleine, des couloirs déserts qui autrefois débordaient d'activité, telle est la situation du service de cardiologie de l'hôpital universitaire national Ignace Deen à Conakry, le deuxième plus grand hôpital du pays. Le département a connu une forte baisse du nombre de ses patients depuis le début de la COVID-19.

When Bagama Guehara walked out of Donka Hospital in Guinea’s capital, Conakry, on 7 July this year, leaning on a walking stick for support, she was met with a rapturous applause from the medical staff and fellow patients.

Lorsque Mme Fatoumata Binta Touré a pris connaissance des résultats d'une étude menée par l'OMS/HRP dans quatre pays, qui montre que plus d'un tiers des femmes ont été maltraitées pendant l'accouchement dans des structures de santé, elle n'a pas été vraiment surprise.