L’OMS recommande que des approches de dépistage du VIH qui s’appuient sur les réseaux sociaux soient offertes aux populations clés, dans le cadre d’un dispositif de services aux partenaires

L’OMS recommande que des approches de dépistage du VIH qui s’appuient sur les réseaux sociaux soient offertes aux populations clés, dans le cadre d’un dispositif de services aux partenaires

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande que des services de dépistage du VIH (SDV) volontaires soient offerts aux partenaires sexuels et d’injection de toutes les personnes vivant avec le VIH. Une approche efficace est la notification par le prestataire, lorsque le prestataire offre un dépistage volontaire du VIH aux partenaires d’un client séropositif pour le VIH, avec le consentement de ce dernier. La notification par le prestataire représente une stratégie sûre et efficace pour diagnostiquer d’autres infections à VIH et pour hiérarchiser les services de prévention pour les partenaires susceptibles de contracter une infection à VIH.

De nombreux pays utilisent maintenant couramment la stratégie de notification par le prestataire. La mise en oeuvre de cette stratégie reste toutefois limitée dans les populations clés. Les membres de ces populations sont parfois peu disposés à identifier leurs partenaires auprès des prestataires, par crainte d’une stigmatisation, d’une discrimination, ou d’un manque de confidentialité.

Le dépistage du VIH qui s’appuie sur les réseaux sociaux représente une approche permettant de prôner le dépistage volontaire du VIH auprès des partenaires sexuels et d’injection et des contacts sociaux de membres séropositifs de populations clés, et de membres séronégatifs qui sont soumis à un risque persistant. En réglant les problèmes de confidentialité et en élargissant la portée aux contacts sociaux, les approches de dépistage qui s’appuient sur les réseaux sociaux peuvent aider les populations clés à mieux accepter les services aux partenaires, ce qui permettrait d’atteindre plus de personnes qui autrement, n’opteraient pas pour le dépistage du VIH. L’OMS recommande maintenant que des approches de dépistage du VIH qui s’appuient sur les réseaux sociaux soient offertes aux populations clés.