Nouakchott, Mauritanie le 30 avril 2015 : un atelier de validation de l’enquête sur la qualité de la formation des sages-femmes en Mauritanie a été ouvert ce Mardi 28 avril 2015 à l’Hôtel Atlantic à Nouakchott. C’était sous la présidence du Conseiller du Ministre de la Santé chargé de la Communication, en présence d’une représentante de l’OMS, de celui du UNFPA, du Directeur des Ressources Humaines et de hauts cadres du Ministère de la santé y compris les directeurs des établissements de formation.

Cet atelier est organisé par la Direction des Ressources Humaines, en collaboration avec l’OMS, et les autres partenaires pour valider les résultats d’une enquête sur la qualité de la formation des sages-femmes en Mauritanie. Cette enquête a été réalisée par une équipe d’experts recrutés à cette fin.

Dans un discours qu’elle a prononcé au nom du Représentant de l’OMS, Mme Kelly Aminata Sakho, Chargée de la planification au bureau pays de l’OMS a souligné que la  mortalité maternelle et néo-natale en Mauritanie, sont parmi les plus élevées de la sous-région, respectivement 626 pour 100000NV (MICS 2011)  et 43 pour 1000 (EMIP 2004). Aussi « faire diminuer la mortalité maternelle et néonatale  est une priorité nationale qui s’inscrit dans l’axe stratégique I du plan National de Développement sanitaire « PNDS » (2012-2020) ». Mme Kelly a rappelé que l’ambition de mettre fin au aux décès évitables des mères et des enfants,  doit s’appuyer sur des personnels compétents dans la pratique sage-femme,  intervenant au sein d’un système porteur, pouvant  aider les femmes et  les filles à prévenir des grossesses non planifiées, leur fournissant un appui tout au long de la grossesse et lors de l’accouchement et sauvant la vie de nouveau-nés prématurés ». Abordant la situation en Mauritanie, la Représentante de l’OMS a indiqué «Actuellement, en Mauritanie, il y’a 368 sages-femmes pour une densité de 0,8 sage-femme pour 1000 habitants et dont 60%   travaillent dans la capitale. Selon les projections, en Mauritanie, pour parvenir à un accès universel des soins en matière de santé sexuelle, reproductive, maternelle et du nouveau-né, les sages- femmes devront répondre aux besoins de 200 000 femmes enceintes par an ». Aussi a-t-elle insisté sur la nécessité de former plus, de former bien et de former de façon adéquate en rapport avec la situation sociale, démographique et environnementale du pays. Elle a conclu en remerciant les auteurs de l’étude et en réitérant le soutien de l’OMS au Ministère de la Santé et au pays pour un développement sanitaire équitable

Dans son discours d’ouverture des travaux le Pr. Cheikh Baye Ould M'Kaitratt, a précisé que les ressources humaines en nombre et en qualité, restent l'un des plus grands défis auxquels le département de la santé continue à faire face, malgré les efforts fournis pour l'amélioration de la santé publique, à travers la création de quatre écoles de santé publique à l'intérieur du pays, en plus de l'école-mère de Nouakchott.  Il a remercié les partenaires particulièrement l’OMS pour l’intérêt porté au renforcement des compétences du personnel de la santé. Ce renforcement qui reste  l’une des priorités des plus hautes autorités de ce pays.

L’atelier qui a duré deux jours, a été marqué par un débat animé sur la situation de la formation du personnel de la santé dans le pays. L’étude a été ainsi validée débouchant sur un plan d’action consolidé.

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Pour plus d'informations, prière de contacter:

Medellah Ould Bellal, HIP, OMS Bureau pays, Mauritanie, 
Email :: ouldbellalm [at] who.intTél : 00 222 22 62 08 74 ; 00 222 46 42 08 74 Ci-dessous: 01. Pr. ould M'Kaitratt prononçant son discours 02. Mme Kelly prononçant son discours