Santé de la Mère et de l'Enfant

Santé de la Mère et de l'Enfant

Célébration de la huitième édition de la journée nationale de lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile

Libreville. Le Centre de Santé de Nzeng-Ayong a abrité le 11 décembre 2013, le lancement de la huitième édition de la journée nationale de lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile placée sous le thème « Pour une grossesse sécurisée, respectez les prescriptions et conseils donnés pendant les consultations prénatales ».

La cérémonie a été présidée par le Directeur Général de la Santé, le Dr Jean Damascène Khouilla en présence du Dr Boureima Sambo, Représentant de l’OMS, du Dr Speciose Hakizimana, Représentant adjoint de l’UNICEF, de plusieurs responsables du Ministère de la Santé, et de nombreuses femmes enceintes ou mères d’enfants de moins de cinq ans.

S’exprimant au nom des Agences du Système des Nations Unies, notamment l’UNICEF et l’UNFPA, le Dr Boureima Sambo a dans son intervention déclaré que c'est en assurant une continuité de soins accessibles et de bonne qualité avant et pendant la grossesse, à l'accouchement et lors de la période post-natale, qu'on arrivera à réduire la mortalité maternelle et néonatale.

Les consultations prénatales, maillon important de cette continuité de soins représentent un point d’entrée essentiel et l’accomplissement de prestations de soins intégrés, a-t-il ajouté. Le Représentant de l’OMS a également précisé que la mutualisation des efforts des partenaires du mécanisme harmonisation pour la santé en Afrique au Gabon permettra un meilleur appui et suivi des interventions menées par le Ministère de la Santé pour l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant.

Le Directeur Général de la Santé, Dr Jean Damascène Khouilla a quant à lui souligné que c’est l’opportunité pour tous les acteurs, à savoir, les associations et organisations non gouvernementales, les hommes et femmes impliqués dans la lutte contre cette tragédie de rappeler à tout un chacun que les décès maternels et infanto-juvéniles constituent un problème de santé publique. Il a, entre autre, rappelé quelques chiffres de la récente enquête démographique et de santé du Gabon 2012, à savoir le ratio de mortalité maternelle à 316 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, le taux de couverture pour les soins prénataux au cours de la grossesse pour les 4 CPN à 78 % et la proportion de femmes enceintes ayant bénéficié d’un traitement préventif intermittent à 12 %.

Les manifestations se sont poursuivies par la visite des stands d’information des services nationaux impliqués dans la lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile, notamment la Direction Nationale de la Santé Maternelle et infantile, le Programme Elargi de Vaccination, le Programme de Lutte contre le Paludisme, le Centre National de Nutrition, le Mouvement Gabonais pour le Bien-être Familial. Une séance de vaccination a été organisée pour le rattrapage des enfants de 0 à 11 mois non vaccinés. En outre des moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été suspendues au-dessus des lits d’hospitalisation de la maternité du Centre de Santé de Nzeng-Ayong. Dans le cadre de la sensibilisation des populations, un spot télévisé sur les avantages des consultations prénatales a été réalisé et diffusé sur la chaine nationale de télévision.

De même, des dépliants sur les signes de danger de la grossesse et les différentes méthodes de planification familiale ont été distribués. Les activités se sont poursuivies le 12 décembre 2013 avec la journée scientifique dont des thématiques riches en enseignements, telles que les consultations pré et post natales recentrées, le repositionnement de la planification familiale, les audits des décès maternels, l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH, ont constitué une trame d’échange et de partage.

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