Passionné par son travail d'engagement auprès des communautés touchées par le virus Ebola, l'anthropologue guinéen David Niabalamou a appris à parler deux nouvelles langues en douze mois, ce qui lui a valu le surnom affectueux de ‘David le local’ de la part de ses collègues. Ayant travaillé sur la réponse à Ebola dans sa Guinée natale de 2014 à 2016, Niabalamou était parfaitement conscient que la langue est essentielle pour gagner la confiance des populations.