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Healthy life expectancy in the African region has increased on average by 10 years per person between 2000 and 2019, a World Health Organization (WHO) assessment reports. This rise is greater than in any other region of the world during the same period. The report also notes that the disruptive impact of the COVID-19 pandemic could threaten these huge gains.

Lorsqu’au début du mois d’août 2021 un homme à Temessadou M’Boket, un village de la région densément boisée du sud de la Guinée, est décédé des suites de fièvre, de maux de tête et d’hémorragie, Fassara Diawara, le directeur d’une clinique locale, n’a pas perdu de temps pour agir.

Zione Chiwaula, qui vit dans le district de Neno, dans le sud du Malawi, une localité difficile d’accès, a deux enfants atteints de drépanocytose. « Ils ont passé l’essentiel de leurs premières années de vie dans les hôpitaux, parce qu’ils présentaient régulièrement des symptômes graves nécessitant des soins spéciaux », explique-t-elle.

En grandissant à Chokor, un village de pêcheurs dans la région du Grand Accra, Mary*, 46 ans, a connu des épisodes réguliers de paludisme. « J’avais une forte fièvre, je transpirais abondamment et mon corps était pris de frissons. Je ne veux plus jamais revivre cela », dit-elle.

Au moment où les précieux vaccins contre la COVID-19 parviennent aux groupes vulnérables dans un camp de déplacés dans la province de Niassa, au Mozambique, l’agent de santé local Celio Marcelino est chargé de saisir leurs données dans le système d’enregistrement numérique du pays.

Adetimi Bayo vit avec le VIH dans une zone reculée et extrêmement pauvre du Nigéria. Vivre loin et être pauvre implique souvent n’avoir ni aide, ni espoir. En décidant de modifier sa stratégie de lutte contre le sida, le Nigéria a changé la vie de milliers de personnes comme Adetimi.