Niger News

« La pertinence de ce thème tient aussi du fait que le Niger, tout comme les autres pays de la sous-région, a fait d’importants progrès en matière de la santé de l’enfant. Cependant, beaucoup reste à faire car la problématique de la mortalité néonatale perdure dans la majorité des pays selon les dernières enquêtes » a souligné le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, le médecin colonel-major Garba HAKIMI, dans son mot d’ouverture de la célébration de la Journée mondiale de la Santé. 

Niamey – Lorsque Aichatou, âgée de 19 ans et originaire de Birni dans la région de Dosso, a découvert qu'elle était enceinte de son premier enfant en 2023, son souhait était de vivre une grossesse et un accouchement sans complications. Mais elle hésitait à se rendre au centre de santé. « Mes sœurs me disaient que le personnel n’accordait pas suffisamment d’attention aux femmes lors des consultations prénatales, et que les soins étaient lents », raconte-t-elle. 

Du 1^er au 7 février 2025, le hall du Centre national de lutte contre le cancer est bondé de monde. Femmes et hommes attendent sur les bancs pour leur séance de consultation et de dépistage gratuits du cancer du sein, du col de l’utérus pour les femmes et celui de la prostate pour les hommes. Parmi eux figure Abdou Ibrahim, père de famille de 73 ans, qui attend son tour depuis quelques minutes.

Le 26 février, après une journée de travail bien rempli, le personnel de l'OMS à Niamey s'est retrouvé au stade Seyni Kountché pour une après-midi sportive organisée par l'association du personnel. À partir de 17h, l'événement a débuté par une marche où chacun a pu avancer à son propre rythme.

L’OMS a fait un don de médicaments et d’intrants médicaux pour les populations à Gaya et Kollo à travers World Vision, partenaire de mise en œuvre des activités.  Ce premier don, d’une valeur de 10 320 272 francs CFA, servira aux consultations médicales pour les populations les plus vulnérables aux risques d’inondations.

Niamey - Aïchatou, animatrice radio nigérienne, ne connaît que trop bien les conséquences de la polio sur la santé et le bien-être. Cette maladie l’a rendue handicapée depuis son enfance « Ceux qui refusent que leurs enfants soient vaccinés ne mesurent pas les conséquences de leur acte », dit-elle. « Ils n’ont aucune idée de la douleur que ressentent les personnes atteintes par la polio dans leur vie d’adulte. Le handicap physique peut bloquer des opportunités. »

Le poliovirus variant de type 2 continue de circuler au Niger.