Niamey. Il fait 44° à l’ombre, la chaleur est suffocante. Au centre de santé intégré de Gaweye, district sanitaire Niamey 5, juste derrière le fleuve Niger, deux files indiennes attendent au fond de la cour, dans le calme. Filles et garçons, potentiels candidats à la vaccination, chacun dans son rang, montent régulièrement vers deux agents en blouse blanches qui les attendent dans un espace placé en hauteur. Ce sont des infirmières, plus précisément, des vaccinateurs.