Consolider la riposte au Niger, deux ans après le premier cas de COVID-19 dans le pays

Consolider la riposte au Niger, deux ans après le premier cas de COVID-19 dans le pays

Niamey, le 19 mars 2022 – Il y a deux ans aujourd’hui, le Niger enregistrait son premier cas de COVID-19. Le virus a d’abord été signalé à Niamey, avant de se propager à d’autres régions du Niger. À ce jour, le pays a enregistré 8794 cas et 308 décès dus à la COVID-19.

Au cours de ces deux dernières années, des mesures de santé publique, parmi lesquelles le décret d’État d’urgence sanitaire sur tout le territoire national, l’isolement de la ville de Niamey, la fermeture des aéroports internationaux et des frontières terrestres, ont été essentielles pour endiguer la propagation du virus. Le gouvernement a également interdit pendant plusieurs mois les prières collectives et imposé la fermeture des lieux de cultes, des bars, des boîtes de nuit et des lieux de spectacles. Aussi, la gratuité du diagnostic et de la prise en charge des éventuels cas confirmés.

Depuis deux ans, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) apporte un appui continue au gouvernement du Niger à travers les différents piliers de la riposte à l’épidémie de COVID-19 : la coordination, l’engagement communautaire, la logistique, la prise en charge, la prévention et le contrôle de l’infection, la riposte, la surveillance, le laboratoire et la recherche, auxquels s’est ajouté plus tard le pilier sur la continuité des services essentiels de santé.

« Bien avant la notification du premier cas de COVID-19 au Niger, le 19 mars 2020, le bureau pays de l'OMS au Niger a, dès le mois de février 2020, accompagné les autorités dans l'élaboration du plan national de préparation et de réponse à la pandémie et a coordonné l’élaboration du plan d'urgence des Nations Unies en vue d’assurer le soutien total et continu de la famille des Nations Unies à la gestion de cette pandémie. Pendant toute la pandémie, l’OMS a aussi fourni des conseils et appuis techniques et a, avec ses partenaires, livré au pays du matériel et des équipements médicaux pour combattre le virus » a déclaré la Dr Blanche Anya, représentante de l’OMS au Niger.

La vaccination reste une arme puissante contre cette pandémie. L’OMS s’efforce, avec ses organisations partenaires, de renforcer l’adhésion à la vaccination dans le pays. A ce jour, 1,545,151 personnes ont été entièrement vaccinées. Davantage d’efforts sont nécessaires pour atteindre une plus large partie de la population et la protéger du risque de maladie grave et de décès.

« La situation est sous contrôle au Niger, mais il est important que la population continue de se protéger contre cette maladie. L’outil le plus efficace pour arrêter la contamination et la propagation du virus est le vaccin, associé aux mesures de prévention. Je tiens à remercier nos nombreux partenaires internationaux pour leur soutien à nos efforts dans la lutte contre la pandémie » a déclaré le Dr Idi ILIASSOU MAINASSARA, Ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales.

« Les deux dernières années nous ont mis à rude épreuve et nous avons aussi tiré des enseignements essentiels en matière de santé publique. Nous sortons plus forts de ces deux années et nous comptons renforcer notre système de santé afin qu’il soit plus résilient aux futures urgences. »

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