Nairobi – Pendant des années, les professionnels de santé de première ligne au Kenya ont dû faire face à d’importants retards dans la réception de leur rémunération pour le travail réalisé dans le cadre de campagnes de vaccination. Les systèmes de paiement en espèces prenaient souvent plus de deux semaines, et il arrivait même que les intervenants sollicités ne reçoivent jamais leur salaire. Ce processus était alourdi par des coûts élevés, des risques et un manque de transparence, sapant ainsi le moral du personnel et perturbant la réponse à l’épidémie de poliomyélite.