Subvenir aux besoins de santé des personnes rendues vulnérables par l’insécurité au ...

Assise dans la cour de sa maison, avec son nouveau-né dans les bras, Aissata*, déplacée par l’insécurité et vivant dans le centre-ville de Ménaka, se souvient du jour où elle est tombée malade alors qu’elle était enceinte. « Ce jour-là, j’avais mal au bas ventre, j’étais faible et je n’avais pas d’appétit. Le pire, je n’avais pas d’argent et mon mari était absent », se rappelle-t-elle.

Mali : retrouver une vie normale grâce à la chirurgie

Bamako – Depuis cinq ans Abdel*, 48 ans, traîne « un petit ballon » entre ses jambes, limitant ses mouvements et l’exposant à des railleries dans son quartier situé dans la banlieue nord de Bamako. « Je souffrais d’hydrocèle, avec un inconfort à me présenter en public. Les gens me regardaient de façon bizarre, j’avais honte et ma famille était discriminée aussi », raconte Abdel, assis sur un banc dans l’hôpital le Luxembourg de Bamako. 

Les centres de santé communautaires, piliers de la lutte contre les maladies non tra...

Tingolé – « J’avais des vertiges, des maux de tête et j’étais très stressé », se souvient Adama Thiero, 63 ans, enseignant à Tingolé, à une centaine de kilomètres de Bamako. Diagnostiqué de l’hypertension artérielle en 2010, Adama suivait un traitement qui ne lui donnait pas une totale satisfaction et empiétait sur son travail. « Je prenais régulièrement des médicaments mais je n’allais pas bien comme je le voulais. Mon état de santé impactait mon travail et souvent, je venais en retard en classe. »

Au Mali, vers une meilleure prévention des épidémies de paludisme grâce aux données

Comment les chiffres peuvent-ils sauver des vies ? Dans trois districts du centre du Mali sujets au paludisme, un enregistrement régulier des cas aide les responsables sanitaires locaux à garder un œil sur les tendances de l'infection, mais surtout, ils peuvent désormais déclencher une intervention d'urgence lorsque le seuil d'infection est atteint, afin d'enrayer les épidémies potentielles.

Lutte Contre les Maladies Non Transmissible au MALI

Au Mali, les maladies non transmissibles (MNT) demeurent une préoccupation de santé publique. Les MNT sont estimés responsables 46 700 décès par an soit 30% de tous les décès dont 12% liés au Maladies cardiovasculaires, 4% liés aux cancers, 3% liés aux maladies respiratoires chroniques et 1% lié au diabète et 10% pour les autres MNT. Le risque de mortalité prématuré à cause des MNT au Mali entre 30-70 ans est de 25 % .

Le Dr Diawara, un médecin aux avant-postes de la crise humanitaire au Mali

« Un patient est un patient », déclare le Dr Mahamadou Diawara. « Notre travail, c’est d’aller là où les gens sont et ont besoin d’aide sanitaire. » Pour le Dr Diawara, chirurgien déployé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans l’extrême Est du Mali, ce dévouement à atteindre les patients où qu’ils se trouvent s'est étendu à de nombreuses personnes vivant dans des conditions de crise.

MDO, les médecins de l’espoir au Mali

Bamako – L’accès aux services et aux soins de santé de qualité constitue l’un des piliers de la Couverture sanitaire universelle. C’est pourquoi en 2017, le gouvernement du Mali, appuyé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), avait recruté et formé 30 médecins d’appui, qui ont par la suite été déployés dans toutes les régions du pays.

Programme mondial pour le leadership des laboratoires au niveau sous-régional dans l...

Bamako - Les travaux de la première édition de la formation au programme mondial pour le leadership des laboratoires ont débuté ce jour au Centre d’Infectiologie Charles Mérieux de Bamako sous la présidence du Secrétaire général du Ministère de la Santé et du Développement Social, M. Ali Diop, en présence du Représentant de l’OMS par intérim, Dr Itama Christian. Etaient également présents à la rencontre, les représentants des ministères en charge de l’Elevage, de l’Environnement et des organisations des Nations unies comme la FAO, et l’OIE.