Systèmes de santé |
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Total des dépenses de santé en % du PIB (2021) |
6,07 % |
Dépenses privées pour la santé en % du total des dépenses pour la santé (2021) |
40,72 % |
Dépenses publiques générales pour la santé en % du total des dépenses publiques (2021) |
48,1 % |
Densité en personnel de santé (2019) |
0,4 |
Mortalité et estimations sanitaires générales |
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Taux de mortalité néonatale (pour 1000 naissances vivantes) (2021) |
43 |
Taux de mortalité/1000 enfants < 5 ans (2021) |
123 |
Ratio de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes) (2017) |
441 |
Naissances assistées par du personnel de santé qualifié (2021) |
43,6 % |
Santé publique et environnement |
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Taux de couverture de l’assainissement (défécation en plein air) |
11,6 % (urbain) 67 % (rural) |
Taux de couverture de l’approvisionnement en eau potable |
45,3 % (urbain) 4,1 % (rural) |
Outbreaks & Emergencies
Country information
Data & Statistics
Country Health Topics
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est présente au Niger depuis 1960 en tant que Conseiller principal du Gouvernement en matière de santé publique et lead du cluster santé. Depuis octobre 2023, l’OMS est devenue Chef de file pour la coordination des partenaires techniques et financiers du secteur de la santé (PTF santé) pour une durée de trois ans.
L’OMS est présente dans l’ensemble des 8 régions du pays avec un bureau de représentation à Niamey, la capitale et un sous-bureau dans chaque région.
Dans le but de renforcer sa coopération avec le Niger, l’OMS a élaboré, en collaboration avec le ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, et les autres intervenants dans la santé, une nouvelle Stratégie de coopération avec le pays (SCP) pour la période 2023-2027. La SCP s’inspire des priorités du 13e Programme Général de Travail (PGT) de l’OMS 2019-2025 et des priorités nationales. Elle définit la vision à moyen terme de cette collaboration en soutenant la mise en œuvre du Plan de Développement Sanitaire et Social (PDSS) 2022-2026 et ses stratégies thématiques. Elle constitue également le principal instrument d’harmonisation du travail avec les autres agences des Nations Unies, les partenaires au développement, et tous les acteurs de la santé.
La stratégie a identifié quatre priorités pour les cinq prochaines années dont la mise en œuvre va contribuer à l’amélioration de la santé, à savoir : 1) le renforcement du système de santé dans la perspective de la couverture sanitaire universelle (CSU); 2) le renforcement des capacités de prévention, de préparation et de riposte aux situations d’urgence sanitaire ; 3) l’amélioration de la prise en compte des déterminants sociaux et environnementaux de la santé, y compris le changement climatique ; et 4) le renforcement des capacités institutionnelles de l’OMS.
L’appui à la mise en œuvre du Plan de Développement sanitaire 2017-2021 a permis d’obtenir des résultats significatifs en termes d’amélioration de la couverture sanitaire, de la qualité et de l’utilisation des services. Cela s’est traduit par une amélioration de la couverture sanitaire et des indicateurs d’utilisation des services préventifs et curatifs. L’offre des services de santé s’est également améliorée notamment la construction et l’opérationnalisation de nouveaux hôpitaux de référence, l’immunisation avec l’introduction de nouveaux vaccins de même que la prise en charge efficace des maladies endémo épidémiques.
La mise en œuvre d’interventions pour l’amélioration de la santé maternelle a contribué à la réduction du ratio de mortalité maternelle qui est passé de 648 pour 100 000 naissances vivantes en 2006 à 441 en 2020. La lutte contre les maladies évitables par la vaccination et la mise en œuvre d’autres interventions à l’instar de la Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’enfant (PCIME) ont contribué à la réduction de la mortalité infanto-juvénile qui est passée de 198 % en 2006 à 123 % en 2021. Cependant, la réduction de la mortalité néonatale s’est aggravée passant de 24 % en 2015 à 43 % en 2021.
Malgré ces progrès, d’importants défis sont à relever afin de permettre un accès universel aux soins de santé de qualité. Il s’agit notamment du renforcement des mesures visant à lever la barrière financière aux soins de santé, une plus grande mobilisation des ressources financières en faveur de la santé, une disponibilité en ressources humaines de qualité, motivées et en quantité suffisante, la prévention et la lutte contre les maladies évitables par la vaccination, le renforcement des performances du système de santé notamment au niveau de l’offre de soins dans les hôpitaux et dans la communauté, la lutte contre les inégalités et les iniquités dans l’accès aux services essentiels de santé pour certaines catégories de personnes, notamment les femmes, les enfants et les jeunes, les migrants, les déplacés, le refugiés et les personnes handicapées; l’amélioration de la gouvernance.