Feature Stories

Les experts intensifient les efforts contre le diabète dans la Région africaine

Brazzaville – En juin 2021, au plus fort de la pandémie de COVID-19, Emmanuella Selasi Hormenoo, une étudiante ghanéenne de 18 ans, se trouvait au seuil de la mort. « Au départ, les médecins envisageaient la possibilité que je sois atteinte de la COVID-19, mais les résultats des tests se sont constamment révélés négatifs. Pendant que je recevais l’une des transfusions sanguines auxquelles j’ai dû me soumettre, j’ai fait un arrêt cardiaque et je suis retombé dans un autre coma ».

Mali : retrouver une vie normale grâce à la chirurgie

Bamako – Depuis cinq ans Abdel*, 48 ans, traîne « un petit ballon » entre ses jambes, limitant ses mouvements et l’exposant à des railleries dans son quartier situé dans la banlieue nord de Bamako. « Je souffrais d’hydrocèle, avec un inconfort à me présenter en public. Les gens me regardaient de façon bizarre, j’avais honte et ma famille était discriminée aussi », raconte Abdel, assis sur un banc dans l’hôpital le Luxembourg de Bamako. 

Côte d’Ivoire : des soins appropriés en santé mentale dans des camps de prière

Bouaké – En Côte d’Ivoire, les croyances populaires associent les maladies mentales à des phénomènes paranormaux ou à des manifestations spirituelles. Des camps de prière établis par des pasteurs proposent une prise en charge aux sujets atteints de troubles mentaux ainsi qu’à leurs familles. Dans ces camps, les « soins » dispensés ne sont pas appropriés au regard des normes et protocoles des services de santé mentale. 

Accroître et améliorer les soins de santé mentale au Ghana

Accra – Diana Adom*, âgée de 54 ans, a été diagnostiquée schizophrène il y a huit ans. Ce trouble mental a profondément perturbé sa vie jusqu’à ce qu’elle puisse enfin recevoir les soins nécessaires, notamment les médicaments qui l’ont mise sur la voie de la guérison.

Élargir l’accès aux soins de l’hypertension au Burkina Faso

Ouagadougou – Adama Domdasse pouvait à peine marcher. Son côté gauche était paralysé, et il devait s’appuyer sur une canne pour se déplacer. « Grâce au soutien et au traitement que j’ai reçu pour gérer l’hypertension, je peux désormais marcher sans assistance. Je peux même parcourir plusieurs kilomètres à vélo », dit-il.

Les centres de santé communautaires, piliers de la lutte contre les maladies non tra...

Tingolé – « J’avais des vertiges, des maux de tête et j’étais très stressé », se souvient Adama Thiero, 63 ans, enseignant à Tingolé, à une centaine de kilomètres de Bamako. Diagnostiqué de l’hypertension artérielle en 2010, Adama suivait un traitement qui ne lui donnait pas une totale satisfaction et empiétait sur son travail. « Je prenais régulièrement des médicaments mais je n’allais pas bien comme je le voulais. Mon état de santé impactait mon travail et souvent, je venais en retard en classe. »

Le paiement mobile renforce l’efficacité des campagnes de vaccination en RDC

Kinshasa – En 2020, le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique a fait preuve d’innovation en introduisant les systèmes de transfert d’argent mobile dans la mise en œuvre de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP).

Pilotée dans trois pays au départ, la RDC, où l’initiative connait un succès, a rejoint le trio dans le dernier trimestre de 2020. Avec la mise en place de ce mode de paiement, les campagnes de vaccination réalisent de meilleures couvertures. 

Le Sénégal engage la bataille contre les dépenses catastrophiques de santé

Dakar – Moctar*, 56 ans vit en banlieue dakaroise, il fait partie des 18 941 ménages sénégalais qui supportent le poids de ce qui est communément appelé les dépenses catastrophiques de santé. « Je suis marié et j’ai quatre enfants. Durant les trois dernières années, j’ai dépensé en moyenne 150 000 FCFA par an pour les besoins en santé de ma famille, cela représente environ un quart de mes revenus », dit Moctar soulignant que ces dépenses sont un peu réduites car il est inscrit au sein d’une mutuelle de santé.

Soigner les blessés de guerre dans l'est du Tchad

Adossé au mur dans un couloir du Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Abéché, à près 900 km à l’est de la capitale tchadienne N’Djamena, le docteur Sassil Daré prend quelques minutes pour souffler. Il est 15 heures et il a déjà opéré trois patients.

Éliminer l’hépatite

When Jean Paul Nduwumwe decided to have a hepatitis test while accompanying his pregnant wife on a clinic visit, he had no idea that following a positive result and three months of treatment his health and well-being would be restored, and he would feel “reborn”.