Abidjan abrite, à partir de demain, l’atelier inter agence sur l’amélioration de la qualité de la formation des sages-femmes dans les pays francophones

Abidjan abrite, à partir de demain, l’atelier inter agence sur l’amélioration de la qualité de la formation des sages-femmes dans les pays francophones

Abidjan (Côte d’Ivoire), 02 février 2015 (OMS/UNFPA) – Définir des mécanismes qui permettront d’améliorer la qualité de la formation des sages-femmes dans les pays francophones et de présenter le projet de la transition démographique et le renforcement des femmes du Sahel, tel est l’objectif de l’atelier qui va s’ouvrir demain, à partir de 8h30, à Abidjan (Côte d’Ivoire) au Golf Hôtel. La réflexion est organisée par l’OMS et l’UNFPA, en collaboration avec la Banque mondiale et l’Organisation ouest-africaine de la Santé (OOAS). 

La disponibilité et l’utilisation efficace des personnels qualifiés pour prévenir les grossesses non désirées, surveiller les grossesses et les accouchements, éviter, diagnostiquer et traiter les complications, constituent les éléments majeurs de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. En effet, tous les personnels de santé qui interviennent dans les services de la santé de la reproduction y compris les soins néonatals (sages-femmes, infirmiers/ères accoucheurs, médecins généralistes avec des compétences en obstétrique et gynéco-obstétriciens), doivent recevoir une formation de qualité leur permettant d'acquérir les compétences essentielles en soins de Santé Maternelle, Néonatale et Infantile nécessaires à l'exercice de leur profession.

Le rapport mondial sur l'état de la pratique de sage-femme 2014, publié par l’UNFPA en collaboration avec l’OMS et la Confédération Internationale des sages-femmes (ICM), indique que l’accès à des professionnels compétents en maïeutique (soins de sage-femme), notamment les sages-femmes, les infirmières, les médecins et obstétriciens, est insuffisant dans la plupart des pays couverts par ce rapport. En effet, les 73 pays concernés par le rapport supportent 95% du fardeau mondial de la mortalité maternelle et 93% de celui de la mortalité néonatale. Pourtant, ils ne disposent que de 42% des prestataires en soins de Santé Maternelle, Néonatale et Infantile (infirmières, sages-femmes et médecins) exerçant dans le monde. Les projections qui sont présentées dans le rapport indiquent que d'ici 2030, si aucun effort n’est fait pour changer les politiques en place, la disponibilité moyenne des prestataires en soins de Santé Maternelle, Néonatale et Infantile ne dépassera pas 43%. Pour la plupart des pays, les objectifs et les engagements pour l’atteinte de la couverture sanitaire universelle seront très loin d'être atteints. Il est même à craindre que remontent les chiffres de mortalité maternelle, néonatale et infantile, en baisse ces vingt dernières années. Cette situation s’explique en partie par le retard accusé dans la formation initiale et le recrutement des professionnels chargés des soins obstétricaux de base.

L’atelier d’Abidjan va analyser les progrès réalisés en une année dans les pays dans l’amélioration de la formation des sages-femmes; s’accorder sur les mécanismes à adopter pour renforcer la qualité de la formation des professionnels de la maïeutique ; définir les mécanismes d’accréditation pour les écoles et les structures de soins; s’accorder sur une stratégie régionale pour le renforcement de la formation, le recrutement et le déploiement des professionnels en soins en Santé Maternelle, Néonatale et Infantile s’informer et discuter la composante « développement des ressources humaines pour la santé maternelle et néonatale » du Projet SWEDD. 

Les participants sont les responsables des ressources humaines pour la santé du Ministère de la santé, les associations professionnelles et les responsables des écoles de formations en provenance de 12 pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, le Togo et le Tchad. 

Les experts et responsables des ressources humaines des agences des Nations Unies (OMS, ONU Femmes, UNFPA, UNICEF), de l’OOAS, de la Banque mondiale, ceux des partenaires au développement notamment le Ministère Français des Affaires Etrangères et du Développement International (MAEDI), de l’Agence Française de Développement, du Ministère des Affaires Etrangères Canadien, de la Coopération japonaise et de la Coopération belge seront également présents. (OMS/UNFPA/PRESSE)

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Pour plus d’information, prière contacter :

M. Koné Souleymane, Chargé de Communication OMS
Tel : 22517222, Cel : 07148393
E-Mail : koneso [at] who.int
Mme Haidara Mariama, Chargée de Communication UNFPA
Tel : 22529400 Cel : 08080907
Email : mhaidara [at] unfpa.org