Comores : validation de la première politique nationale des laboratoires

Les officiels à l'ouverture de l'atelier
Ben Charafaine/OMS Comores
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Comores : validation de la première politique nationale des laboratoires

Moroni, le 15 février 2023 - le ministère de la Santé avec l’appui technique et financier de l’Organisation mondiale de la Santé a procédé à la validation d’un outil indispensable pour tout système de santé : il s’agit de la première politique nationale des laboratoires qui couvrira la période de 2023 à 2033. Par la même occasion, les participants aux travaux de cet atelier ont validé le plan stratégique de sa mise en œuvre pour la période de 2023 à 2027. Monsieur Ahmed Mohamed et Dr Ahamada Msa Mliva, respectivement Secrétaire général adjoint du ministère de la Santé et le chargé du système de santé à l’OMS, ont co-présidé les travaux.

Cet atelier national a regroupé les hauts cadres de la santé notamment le Directeur général et l’Inspecteur général de la Santé ainsi que plusieurs acteurs des différents départements du ministère de la santé tels que les techniciens des laboratoires nationaux et privés, la direction des établissements sanitaires publics et privés, l’agence nationale des médicaments et bien d’autres services compétents. Pour accompagner les Comores dans cet exercice, le bureau pays a fait appel au Professeur Sheick Oumar Coulibaly, Chef de l’Unité chargé des laboratoires et des diagnostics auprès du bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

Au nom du représentant de l’OMS, Dr Ahamada Msa Mliva a démontré que les laboratoires sont essentiels et fondamentaux en tant que partie intégrante des systèmes de santé. « Ils contribuent aux objectifs sanitaires des pays pour promouvoir la santé sachant que des résultats de qualité issus des investigations de laboratoires sont cruciaux dans la prise des décisions pour presque tous les aspects des services de santé ainsi que de la prévention et du contrôle des maladies ». Le bureau pays de l’OMS a rappelé que les travaux de ces documents ont débuté avant l’apparition de la Covid-19 et la survenue de cette pandémie en 2020 a surpris tous les pays qui n’étaient pas forcément prêts à assurer une réponse efficace à cause de l’insuffisance dans la chaîne diagnostique. « C’est pour cette raison que les autorités sanitaires des Comores ont jugé utile de procéder à une mise à jour du draft de ce document de laboratoire afin de prendre en compte toute la dimension de la préparation et la réponse aux urgences sanitaires », explique l’OMS.

Un travail multidisciplinaire qui garantit de bons résultats

Parmi les éléments nécessaires pour atteindre les objectifs du RSI-2005 l’OMS recommande aux pays une bonne politique nationale des laboratoires. L’OMS préconise que les autorités nationales puissent garantir en permanence aux laboratoires son organisation, ses ressources, son bon fonctionnement avec efficacité, qualité et une sécurité de l’emploi. « Le caractère multidisciplinaire des experts qui ont pris part aux travaux, est un gage de la qualité des résultats attendus, qui seront ensuite transmis aux hautes autorités nationales et qui, à leur tour, devront permettre de disposer des outils essentiels en vue d’améliorer de façon continue la disponibilité des diagnostics de laboratoire de santé de qualité au niveau de toutes les structures sanitaires de l’Union des Comores », a ainsi précisé l’OMS qui place la réforme des systèmes de santé au premier rang des priorités d’appui aux pays membres.

L’adjoint du Secrétaire général du ministère de la Santé a, pour sa part, souligné que cet atelier témoigne de l’engagement du pays à s’aligner aux stratégies régionales. « La vision actuelle du gouvernement comorien impose une amélioration rapide du système de santé en général, pour faciliter l’Assurance maladie généralisée (AMG) afin d’atteindre une Couverture sanitaire universelle (CSU) », a déclaré le SG au nom de la ministre de la Santé. « La mise en œuvre du plan stratégique de la politique nationale des laboratoires permettra de renforcer l’offre de soins de santé primaire et parvenir à cet objectif », a-t-il précisé.

Le SG adjoint a rappelé qu’au sein de la Direction des établissements sanitaires publics et privés (DESPP) un service chargé du laboratoire et des pharmacies a été créé. Cette réforme prévoit la formation des ressources humaines pour concrétiser le projet de création d’un laboratoire de santé publique selon le Secrétaire général adjoint du ministère de la Santé.

Monsieur Ahmed Mohamed n’a pas manqué de remercier les partenaires techniques et financiers du secteur de la Santé aux Comores, « plus particulièrement l’OMS qui a non seulement formé le personnel, équipé les laboratoires et recruté le Professeur Lo BAYDI pour l’élaboration de ces documents », a ainsi conclu le SGA au nom de la ministre de la Santé Mme Loub-Yakouti Attoumane.

Photo de famille pour la validation de la politique nationale des laboratoires
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des cadres du ministère de la Santé
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Les officiels à l'ouverture de l'atelier
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