Central African Republic News

La ville de MBAIKI, chef lieu de la Préfecture de la Lobaye, située à 107 km de Bangui a abrité la cérémonie de lancement officiel de la campagne de vaccination de riposte contre la rougeole et la poliomyélite couplée à la supplémentation à la vitamine A et au déparasitage à l’Albendazole La cérémonie était placée sous la présidence du Dr AGUIDE SOUMOUK Ministre de la Santé Publique, de la Population et de la lutte contre le VIH-SIDA.

Le 25 octobre 2013, la salle de réunion de la Représentation de l’Organisation Mondiale de la Santé en Centrafrique a servi de cadre à la tenue la réunion du Cluster Santé/Nutrition.

La réunion était modérée par Dr Mamadou Lamine KONE Représentant de l’OMS par intérim aux côtés de qui on notait la présence d’une cinquantaine de par

Le vendredi 25 octobre 2013, une mission d’audit externe de GAVI/RSS conduite par Mr Martin DIKANGO été reçue par le Représentant de l’OMS par intérim en Centrafrique le Dr Mamadou Lamine KONE. La mission était accompagnée pour la circonstance par Mr Marcel MANIGUERE Chef de Service de l’aide extérieure à la Direction des Etudes et de la Planification.

On notait aux côtés du Représentant par intérim de l’OMS la présence du Dr Régis Antoine MBARYDABA MPN et du Dr Florentine YA’AH MBERYO de l’équipe IVD.

Le lundi 28 octobre 2013, le Dr Mamadou Lamine KONE, nouveau Représentant par intérim de l'OMS en Centrafrique a été reçu en audience par la Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Centrafricains à l’étranger, Mme Léonie BANGA BOTHY, à qui il a présenté ses Lettres de cabinet dans le cadre de sa nouvelle fonction.

A cette occasion, Dr KONE, qui avait à ses côtés Dr Casimir MANENGU, Chargé de Bureau et Dr Régis MBARY DABA, Chargé de Poli

Pour évaluer rapidement la situation sanitaire et les besoins prioritaires, l’équipe de l’OMS a visité le 17 décembre 2013 le camp près de l’aéroport de Mpoko où 45 000 :personnes déplacées ont trouvé refuge après avoir fui la violence. 

Dans ce camp, comme dans le reste du pays, les principales préoccupations relatives à la santé sont les suivantes:

27 décembre 2013 -- Bangui (République centrafricaine) – L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) transfère 2,6 tonnes de fournitures médicales de l’aéroport de Bangui vers les partenaires de la santé travaillant dans les établissements de la capitale. Il y a dans ces fournitures des médicaments pour traiter un grand nombre de blessés à la suite du dernier épisode de violence en République centrafricaine. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), il y a, rien que dans la capitale, 214 000 personnes déplacées.

La situation sécuritaire en Centrafrique en général et à Bangui en particulier demeure fragile, volatile et imprévisible. Les affrontements entre différents groupes (ex SELEKA et les ANTI BALAKA) ont causé beaucoup de perte en vies humaines et entrainé des déplacements massifs des populations.

L’OMS, l’UNICEF, MSF et les autres partenaires appuient la campagne de vaccination de riposte d’urgence contre l’épidémie dans les deux sites concernés à partir de ce vendredi 03 janvier 2014

La situation sécuritaire demeure tendue, volatile et imprévisible tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays. Néanmoins, une accalmie relative à été observée dans la ville de Bangui durant les 5 derniers jours, tandis qu’une recrudescence de violences a été notée à l’intérieur du Pays poussant la plupart des humanitaires à ramener leur personnel à Bangui. La démission vendredi 10 janvier du Président et du Premier Ministre de la Transition a été suivie par des scènes de liesse dans certains quartiers de Bangui et des pillages dans d’autres.

La crise centrafricaine qui sévit depuis 6 mois a favorisé des mouvements des populations fuyant les exactions ou les menaces d’exaction, causant l’implantation des sites des déplacés estimés à 66 sites à la date du 25 janvier 2014.

A cela s’ajoute l’apparition d’une épidémie de rougeole où dès le 27 décembre 2013 un total de 8 cas a été notifié dont 6 cas confirmés par l’Institut Pasteur de Bangui. Les facteurs de risque restent la forte promiscuité et l’insuffisance de l’hygiène individuelle et collective sur les sites.