Le Burkina Faso a célébré, en différé, le 24 octobre 2015, la 13ème Journée africaine de la médecine traditionnelle (JAMT) sous le thème retenu, à savoir:« Réglementation des tradipraticiens de santé dans la Région africaine de l’OMS ». Parrainée par Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo, la cérémonie a été présidée par le Ministre de la Santé. Elle a été rehaussée par la présence de Madame le Représentant de l’OMS au Burkina Faso ainsi que de Monsieur le Ministre de la   recherche scientifique et de l’innovation.

En prélude à cette journée, les acteurs de la médecine traditionnelle se sont retrouvés du 22 au 23 octobre 2015 pour la traditionnelle rencontre de concertation, 11ème du genre. Une centaine de participants ont répondu présents à cette rencontre qui leur a permis de valider la nouvelle Stratégie et le Plan quinquennal 2016 – 2020 de médecine et pharmacopée traditionnelles.

L’organisation de ces différentes manifestations a été possible grâce à l’appui de l’Organisation Ouest africaine de la Santé et de l’OMS.

A ces différentes occasions, le Représentant de l’OMS au Burkina,    Dr Alimata J. DIARRA-NAMA a prononcé deux allocutions. Elle a salué la prise en compte de la Stratégie régionale de l’OMS en matière de médecine traditionnelle pour la période 2014 – 2023 dans la Stratégie nationale avant de rappeler la responsabilité première de l’Etat dans ce domaine, à savoir, prendre des mesures concrètes pour évaluer les besoins en financement de la recherche en médecine traditionnelle ; répertorier et préserver les savoirs médicaux traditionnels sous diverses formes et établir une législation nationale pour la protection des droits de propriété intellectuelle. Au cours de la cérémonie officielle de commémoration de la JAMT, Dr J. DIARRA-NAMA  a livré le message de la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique,  Dr Matshidiso MOETI. En plus, Mme le Représentant, dans son mot, a égrené quelques acquis importants enregistrés par le Burkina, à travers l’octroi de plus de 100 autorisations d’exercice de la médecine traditionnelle à des tradipraticiens de santé, l’homologation d’une cinquantaine de médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle dont 17 du Burkina Faso et enfin la traduction des textes règlementaires dans  9 dialectes.

Il est également à noter qu’en marge de la cérémonie officielle, les travaux de construction du Centre de médecine traditionnelle et des soins intégrés (CMTSI) ont été lancés sur le site du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo, à Ouagadougou. Du même coup, une plantation d’arbres a symbolisé l’inauguration du jardin botanique dudit Centre d’une superficie totale de 30.000 m2 dont le 1/3 sera dédié au jardin botanique de plantes médicinales. Le délai d’exécution des travaux est de 12 mois pour un coût total d’environ  1 milliard et demi de F CFA, entièrement financé par l’Etat.

Pour sa part, le Ministre de la Santé, Dr Amédée P. DJIGUIMDE, a salué positivement l’appui des partenaires et notamment celui de l’OMS avant de se réjouir en ces termes : « avec les résultats atteints, le Burkina Faso est cité comme exemple en matière de valorisation de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles dans la sous-région et en Afrique ».  

La commémoration des Journées s’est terminée par la décoration de cinq personnes reconnues pour leur contribution à la promotion et au renforcement de la médecine traditionnelle.

En rappel, la JAMT est célébrée tous les 31 août de l’année. Elle a été commémorée cette année du 22 au 24 octobre 2015 au Burkina Faso à cause de la situation socio-politique que le pays traversait.  

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Pour plus d’information, prière de contacter:

Contact technique, Dr Arsène OUEDRAOGO ( ouedraogoar [at] who.int))

Contact média:

1. Mme Edith SANON, OMS Burkina ( sanone [at] who.int)

2. M. Hilaire DADJO, OMS/IST West Africa (dadjoh [at] who.int) 

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01. Le ministre de la Santé met en terre une plante médicinale

02. Mme le Représentant de l’OMS  Burkina après avoir planté un arbre médecinal

03. Présentation du Centre par le maître d'ouvrage