Couverture maladie universelle

Couverture maladie universelle

Les acteurs en Côte d’Ivoire réfléchissent sur la définition d’un panier des prestations de soins

La couverture maladie universelle se trouve au coeur de la réflexion des acteurs du secteur de la santé en Côte d’Ivoire dans le cadre d’un atelier organisé par le Ministère de la santé et de la lutte contre le sida, et qui a ouvert ses travaux le 25 février 2014 à Grand-Bassam (40 km au sud d’Abidjan). L’importance de la question au niveau politique a néces-sité la présence de deux Ministres du Gouvernement à la cérémonie d’ouverture, à savoir le Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle, Dosso Moussa, et Madame la Ministre de la santé et de la lutte contre le sida, Dr Raymonde Goudou Coffie. L’atelier vise à établir un consensus sur l’offre de soins et le panier des prestations pour la cou-verture maladie universelle à chaque niveau de la pyramide sanitaire.

Environ 95% des populations vivant en Côte d’Ivoire ne bénéficient pas d’un système de protection du risque financier lié à la maladie. C’est une des raisons essentielles, dira la Ministre ivoirienne de la santé, qui font que « cette couverture universelle constitue une réponse à la réduction de la pauvreté en permettant l’accessibilité de tous à des soins de qualité et abordables ».

Le comité technique mis en place par la Ministre de la santé a travaillé pendant six mois sur la question. Les documents produits autour des thématiques aussi variées que l’aspect de régulation, les ressources humaines, la définition des normes de prestations de biens et services médicaux feront l’objet d’échange au cours de cet atelier.

Le représentant de l’OMS lors de l’ouverture, Dr Kalilou Souley, Officier en charge du Bureau, a rappelé un certain nombre de principes de base qui devraient guider la mise en oeuvre de cette maladie couverture universelle. Il s’agit, entre autres, « de la couverture universelle, de la responsabilité de l’Etat, de la soli-darité nationale, de l’équité, de la gestion participative et de l’efficience ».

L’atelier regroupe plusieurs départe-ments des secteurs publics et privés, les syndicats professionnels, les ordres, les sociétés savantes, les mutuelles et les partenaires techniques et financiers. Démarré le 25 février, la rencontre de Bassam va clore ses travaux le 28 février 2014 après avoir fait le consensus sur le panier des prestations à offrir.

 

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